18/05/2008

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... emporté par l’élan, je descends dans le noir profond, je vois les ombres, les yeux d’enfant, les portes closes, les couloirs sans début ni fin... Envoûté, j’emprunte des passages secrets peuplés d’illusions, aveuglé par l'apparition du temps quand il prend l’apparence de l’ange. Sans passé, sans avenir, je retiens les instants d’éternité qui donnent le vertige. A l'abri, agenouillé dans le silence, je tisse les fils et dessine les motifs de la rencontre...