29/03/2009
25/03/2009
Ponpon
24/03/2009
Sédiments
23/03/2009
Gimsoy
J'étais parti à six heures de la maison le matin, et il était presque minuit. Je m'avançais vers la mer, quand sont apparus les golfeurs. Ils avaient payé, très cher, le privilège de taquiner la baballe sous le soleil, exactement. Je me suis éloigné, j'ai continué à marcher, j'avais froid, un peu. Je ne savais pas encore que l'absence de nuit allait durablement troubler le rythme de mon sommeil.
21/03/2009
Hé Hé
Hier soir, j'ai relu le Tractatus en commençant par la fin, et ben, c'était mieux.
(Il y a deux ans, Lulu était déjà à l'ordre du jour)
19/03/2009
Ho Ho
- Ben, dis-donc
- Quoi ?
- T'as vu, t'es encore tagué.
- Ouais.
C'était tout en tas par terre alors je les ai joliment posés sur la table pour la photo
- Quoi ?
- T'as vu, t'es encore tagué.
- Ouais.
C'était tout en tas par terre alors je les ai joliment posés sur la table pour la photo
18/03/2009
y'a un truc qui m'échappe...
Depuis quelques jours, je regarde le petit tas de sable qui reste après la l’érosion de Caillou. Je fais glisser les grains, dessine des arabesques du bout des doigts et cherche à déchiffrer le sens des motifs.
Ce matin, je farfouillais dans les photos prises au portable, ce que je ne fais jamais, celle-là est apparue, j’ai mis du temps à l’identifier. J’ai fini par retrouver, elle vient d'une expo sur les dessins de Schuiten à Paris : La théorie du grain de sable...
12/03/2009
10/03/2009
Trio
“... un qui parle en disant, tout en parlant, et un qui entend, muet, sans comprendre, loin de tous, et cet autre qui divague ... ” (S.B.)
1) Le sujet de l’énonciation , celui qui parle, supposé réflexif, capable d’énoncer la question de lui-même.
2) Le sujet de la passivité, qui entend sans comprendre, matière obscure de celui qui parle, être passif du sujet de l’énonciation.
3) Le sujet qui supporte la question de l’identification, celui qui, à travers l’énonciation et la passivité, fait insister la question et se soumet à la torture.
(Toute p'tite analyse de Beckett par Badiou)
09/03/2009
08/03/2009
Imperceptible
J'ai traversé la toile sans la déchirer. J'ai circulé sur l'anneau, contourné le temps et l'espace, réuni l'intérieur et l'extérieur sans voir la couture, confondu être et penser et ma dualité est devenue singularité.
Photo, prise dans le jardin du Luxembourg, quelques heures après la rencontre
04/03/2009
Mamma mia
03/03/2009
02/03/2009
Et ouais
Little Giorgio against Big Michel
Pour accéder à la Chapelle Sixtine, on traverse, au pas de course, de longs couloirs, pressés de pénétrer dans la caverne et de se laisser envelopper par l'excès, la profusion des corps et couleurs de Michel Ange. Mais devant le chef d'oeuvre, on reste interdit, on ne sait pas où donner de la tête. Collé au sol, on cherche à accrocher les regards de la voûte, à retrouver les personnages mille fois vus en reproduction, on joue inconsciemment à Charlie, grandeur nature. Et on doit s'extasier, point.
On aurait dû ralentir l'allure, ne pas se laisser entraîner par ce mouvement absurde. Dans le couloir, se tenait, en retrait, ce petit tableau discret, silencieux.
Les objets donnent forme à notre monde en se posant sur le réel. Ils coexistent dans des distances attendues. Nous passons notre temps, sans y penser, à les déplacer. Ils doivent toujours, en fonction de leur destination, se tenir à leur place et à la bonne distance les uns des autres. En effectuant un simple rapprochement, Morandi fait surgir l'étrangeté du monde, son insondable mystère et nous dérange, en douceur.
(Vatican, février 2009)
01/03/2009
Petit peton
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