31/12/2009

Fatras



1) J’effleure du doigt les mouvements de l'air du temps.


2) Je choisis mes illusions comme on choisit un film ou un livre.


3) Mon nombril est le centre du monde. (physique de l’être)


4) Je ne sais pas de quoi je parle, mais ça me parle, donc j’en parle.


5) Je m’invente pour me tenir compagnie.


6) Je note ce qui passe par la tête puis farfouille à la recherche d’un équilibre, qui ne repose sur rien. Je ne peux ni approfondir, ni développer, je présente la trace laissée par le geste.


7) Je résiste au vertige de l’être en multipliant les sourires (:-))


8) Mes mobiles sont insaisissables. Je joue avec les mots sans chercher de sens : comment le sens serait-il caché dans les mots ? Qui l’aurait mis en attendant qu’on le découvre ?


9) Il n’y a rien à dire mais je ne peux pas me taire.


10) Je passe mon temps à tisser des motifs dont le dessein m’échappe.


11) J’utilise le sérieux apparent des nombres pour numéroter ces suites de mots qu’on appelle des phrases.




23/12/2009

(pas trouvé de titre)


Paris

Le temps est l'être imaginaire qui détient la clé de chaque existence.

16/12/2009

La réponse de l'ombre

New York

C’est dans le face à face muet que je cherche qui je suis et deviendrai...

12/12/2009

Dur


Je rêve de m’installer devant l’écran, poser les doigts sur le clavier et trouver les mots.
Ces mots, je les imagine arrivant en riant, vifs et malicieux, pressés de s’étaler, apportant les détails croustillants, amusant la galerie, danses et pirouettes, ils seraient irrésistibles.
Je suis si éloigné de cet enthousiasme effréné, j'écris comme on arrache une dent.

09/12/2009

Bouh !


L'apparition du sujet, c'est l'arrivée de quelque chose là où il ne devrait rien y avoir, le lieu précis où la matière s'est détachée et transfigurée.

07/12/2009

Certitude






Je ne sais rien. Il n'y a rien à savoir. Si il y avait quelque chose à savoir, ça se saurait.

06/12/2009

03/12/2009

Bonne blague


Dedans, rien, le vide, bavard

Dehors, tout, le monde, silencieux

Entre les deux, l'homme, de passage