12/12/2010

Paris, jardin des Tuileries, automne deux mille dix


During this time, virtual life goes on, here

11/11/2010

Simplet

Hier, 10 novembre 2010, comme ils comptent.


Le monde est à mes pieds, pas ailleurs. Bon... vais faire un tour.

06/11/2010

Good vibrations


Paris, MAM, novembre 2010

Je suis entré, le premier, j'étais venu tôt, très. J'ai cherché fébrilement, un peu, Hendrix sur l'Ipod, ai vissé les écouteurs,  poussé le son et remonté la capuche. J'étais prêt, fin, pour voir Jean Mimi. Parcouru par les deux éclairs, fulgurant, Waouh.

18/10/2010

Ah ?

Earth from airplane, 2009


Quand on s'approche de la lumière il faut se demander si on a affaire avec la vérité de l'être ou si c'est une simple vue de l'esprit. Les mots ne nous aident pas à faire la différence, ils auraient plutôt même tendance à brouiller les pistes.

26/08/2010

11/07/2010

Chambre sans vue

(chronique bancale d'une déchirure)

Absence prolongée due à la rupture d’une membrane.

La rétine s'est déchirée et un voile s'est matérialisé devant moi, un rideau de pluie fine et délicate, brouillard mettant le monde à distance, du mauvais sang, noir. 



Assis, immobile dans la pénombre, tête penchée, à gauche, j’ai entrepris un drôle de voyage.

Des bribes retenues pendant la traversée du passage à vide, poussières du temps accrochées sur mon pyjama.


Je se vit en modèle réduit.

En état d’arrestation. Se lever pour s’asseoir, condition unique du reste de l’homme.

La pensée, habituée à se complaire dans l’experte conjugaison du temps, se retrouve à bricoler avec les rouages du mécanisme.



La musique même donne la nausée. Sans rythme, elle ne promet plus rien, creuse le mauvais sillon.

Je garde les yeux clos et attends. Une attente sans objet. L'attente comme sujet de l'être.




Les mots, détachés du monde, ne collent plus à la chair. Ils gesticulent, articulent des figures inquiétantes. Dernier rempart contre le vide, ils brillent d’une nouvelle intensité, reflet de l'extrême fragilité.

Arracher les mots au bruit, les retenir et les tresser dans le silence.




Job : traîner la carcasse du lit au fauteuil, impatient des repas qui l’attendent à échéances régulières.

Je m’enfonce dans les après-midi, moiteur fade. Pris au piège, bras et jambes immobilisés par une force irrésistible qui me cloue, littéralement.

Les jours ont perdu leur nom, ils sont tous les mêmes, remplis d’heures lentes qui obstruent le cours des choses, devenues menaçantes.

Je navigue à marée basse.



J’ouvre l’oeil gauche de temps en temps pour vérifier que le monde persiste.

Je subis l’épreuve de la durée, passe du temps de l’action à celui, infini, de la suspension.

Je regarde à l’intérieur et vois l’autre visage du temps, immobile et terrifiant.



Je tire sur la corde du temps au risque de l’étouffement.

Aucun souvenir à retenir, à peine entamée, la journée s’effondre déjà, c’est la principale activité de l’esprit, la regarder s’écrouler et disparaître de la conscience...



Dans la vie, au quotidien, toilette, repas et sommeil font la part qui repose le corps, dans l'attente, on assiste à un renversement, ce sont les moments d'intense animation, l'essentiel de l'action. Ce qui est le plus étonnant, c'est la faculté d'adaptation à ces nouvelles conditions de détention. L'homme se soumet docilement à la contrainte et attend sagement l'heure de sa pâtée, en ce sens il n'est pas très éloigné du chat dont je constate, pour l'observer du coin de l'oeil, que nos vies se ressemblent maintenant...


30/05/2010

Crise d'identité

(billet indigeste)


New York, Central Park, 2010



Le 25 décembre 2009, je tentais de décrypter les articulations de cette architecture. Le texte est resté dans les brouillons. Comme je ne trouve plus de passage, je le remonte aujourd'hui à la surface...

" Je suis passé de l'autre côté de l'écran... ça a pris du temps mais je n'ai rien senti. Je ne peux pas l'expliquer, un jour c'est mon image qui est devenue l'auteur, la perception de la réalité s'était inversée. Mon double, un silencieux de nature, encouragé par vos souffles, m'a rencontré et fait reculer les ombres... En reprenant le film image par image, on arrive à distinguer les étapes de la métamorphose.

1) Un des premiers billets. Je suis clairement dehors, je m'interroge sur le concept. Je cherche à en faire le tour. De me voir comme ça me fait sourire aujourd'hui, bien sûr.

2) Beaucoup plus tard, j'ai intuitivement perçu que quelque chose arrivait, qu'il fallait tenter l'aventure. Morceau par morceau, comme on teste la température de l'eau, j'ai passé le bras, la jambe pour voir...

3) Je découvrais alors que l'affaire ne se résoudrait pas par une simple gesticulation. L'être entier devait s'engager, prendre le risque de se laisser emporter, de s'éloigner de sa base.

4) C'était bien beau, mais l'écran offrait, je le découvrais, une résistance inattendue. Je ne le traverserais pas sans me transformer. Je devais quitter cette première forme et accepter d'abandonner celui que j'avais été.


6) Je n'allais pas rester derrière le miroir, une fois franchi l'écran. Il allait falloir partir sans repère dans un monde inconnu, mettre à distance cette identité qui retenait l'ancienne forme.

7) J'ai laissé mon Je se dissoudre, et, devenu langage, je suis parti à votre rencontre.

8) Le chemin fut plein d'embûches, de tourments, comment ne pas se perdre...

9) Malgré quelques effets secondaires, le tour était joué, j'existais bel et bien de l'autre côté.

10) .../...

Le reste est illisible. J'avais sûrement une intention, oubliée. Depuis, le passage sur Facebook a encore modifié les paramètres de mon système identitaire.



15/05/2010

Marina et moi



Je la connais depuis longtemps. elle ne le sait pas. Pourtant, son corps m’est familier.
Ce jour d’avril, j’entre, coupe la file, monte les marches et, oh oh, je la vois, là, à quelques pas, assise dans sa robe sang, immobile, impassible. Je ne retiens pas ma jubilation, je m’approche, la détaille, m’installe et l’observe...

Moma, avril 2010


Inconstant de nature, je me lasse vite et l’abandonne à son immobilité désespérée.

C’est une vieille adepte de la performance : être et s’exposer, une seule et même chose, fusion du sujet et de l’objet, du corps et de l’oeuvre. Elle ne se ménage pas, s’exhibe, se torture, nous entraînant, malgré nous, dans des expériences hallucinatoires.

Au dernier étage, une rétrospective remet en scène ses dispositifs, dérangeant...

Dans la première salle, un couple nu face à face dans le passage. Pour se rendre dans l’autre salle, il faut s’engager entre leurs corps, choisir un côté, frôler le sexe de l’homme ou les seins de la femme. Une fois l’épreuve surmontée, on découvre le corps nu d’un homme allongé sur une table, couvert d’un squelette. Dans la salle suivante, une femme nue, membres écartés, contre le mur, à mi hauteur...

En redescendant, je retourne voir Marina. Son masque s’est durci, son teint vire à la cire. Plus tard, dans l’après-midi, elle ressemble à la mort.

01/05/2010

Conversation

Broadway 1600, NYC, avril 2010


Collé à la fenêtre, il savourait l'agitation du monde devenu jouet silencieux et souriait en repensant à l'échange qu’ils avaient eu la veille sur le sens du mot “festif”. Elle soutenait qu’il était tout sauf festif. On pouvait au mieux le qualifier d’austère dans ses meilleurs jours, mais “festif”, non, jamais, le sens devait lui échapper. Elle insistait, demandait des preuves, des exemples à défaut. Il se défendait, mais avait dû admettre qu’il utilisait plutôt “festif” dans un sens métaphorique, assez éloigné, somme toute, du sens commun. Exaspérée, elle lui avait fait remarquer que les mots avaient un sens d’usage, et que ce sens permettait la communication. Il lui avait dit qu’il ne croyait pas à la communication au sens où elle l'entendait.

24/04/2010

Voyage



New York, avril 2010

Il collectionnait les joies minuscules comme d’autres les douces illusions. Quand il revenait, il ne racontait rien. Avant, il avait essayé, il s’agitait, les yeux, les mains, mais, insensiblement, devant les moues désabusées, il avait restreint puis éteint les manifestations de ses enthousiasmes enfantins. Comment expliquer qu’il venait de traverser l’Atlantique pour poser, un instant, son derrière dans le fauteuil d’un vieil hôtel de la vingt troisième rue ?


New York, avril 2010


22/04/2010

.../...

Time Square, New York, avril 2010


Indifférent à l'agitation multicolore, il s'animait devant les aspérités grises ...



Central Park South, New York, avril 2010

20/04/2010

Haute couture

Pour rompre la monotonie de ses promenades, il découpait, dans les toiles, les motifs qu'il préférait...





Vincent et Paul, Metropolitan Museum, NYC, avril 2010


17/04/2010

Ah bon

Quand il commençait à s'ennuyer, il photographiait la première chose qu'il avait sous la main.


New York, avril 2010, 1600 Broadway

14/04/2010

Anthropologie et pastilles au chocolat






Il est entré, pourquoi pas, après tout, il était devant. Immobile, il observa le mouvement perpétuel des frénétiques consommateurs. Il hésitait, dépit, désarroi, désappointement, il goûtait, de la langue, les subtiles nuances. Il resta pourtant, retenu par sa matière noire, s'agiter ainsi avec ses congénères lui coûtait, participer c'est déjà consentir, pensa-t-il.

Un inattendu le secoua, des propos enflammés, dans son dos :" C TRO BO, C Génial, C ... y'a pademo..." Il jeta un regard sur le corps de cette compatriote exaltée et reprit son esprit qui, mesquin, lui souffla :" tu vois, mon pauvre ami, tu cherches depuis des années à prouver l'unité du genre humain, et là, inopinément, surgit un contre exemple, mettant manifestement à bas ta noble hypothèse..."

En sortant, il voulut prendre une photo. Dès qu'ils le virent, ils firent, à son intention, une petite chorégraphie. Il sourit franchement, les remercia d'un grand geste amical et reprit espoir.


M'n'Ms, 1600 Broadway, New York, avril 2010

31/03/2010

Archaïk


Berlin, février 2010

Il m'arrive, après avoir couru longtemps loin des sentiers balisés, de découvrir un corps étranger, une première nature qui revient à la surface et m'encourage à continuer à quatre pattes...

29/03/2010

Preuve


Les mots ? On peut leur faire dire tout et n'importe quoi.


27/03/2010

Piou piou


Picasso, Collection Berggruen, Berlin, février 2010



L'art est ce qui ne sert à rien, l'essence de l'homme quoi...


22/03/2010

Bruit de fond


Berlin, Mur, février 2010

Chacun murmure à l'oreille du mur les bribes de sa vie, des débris éparpillés, qui se noient dans le fracas du monde.

15/03/2010

09/03/2010

Nouvelle convivialité...



Berlin, février 2010


Maintenant, pour papoter, on s'installe sur le mur et on parle dans le silence glacé à des ombres absentes. Waouh, le progrès...




08/03/2010

Contrecoup


La chute du Mur a mis fin aux utopies. Celles de l'Est, bien sûr, mais aussi, on y pense moins, celles de l'Ouest...





07/03/2010

Déboussolant


M. Kabe, la quarantaine, chômeur secouru, surgit pour la première fois sur la scène politique le jour où, prenant son élan à l’ouest, il sauta par dessus le Mur, au centre de Berlin, en direction de l’Est. Là-haut, Kabe resta un moment sous les projecteurs braqués par les patrouilles de l’Ouest, aussitôt accourues, mais demeura sourd aux appels des agents qui tentaient de lui faire comprendre où était l’Est et où était l’Ouest, puis il sauta du côté Est. La police arrêta Kabe pour violation de frontière. Pendant les heures d’interrogatoire qu’il dut subir, Kabe ne trahit aucune intention politique précise, ni même la claire volonté d’un séjour définitif. Quand on lui demanda qui l’avait envoyé, il répondit qu’il était venu de sa propre initiative, qu’il avait seulement voulu aller de l’autre côté. Ses interrogateurs le menèrent à la clinique psychiatrique de Buch. Mais là, les médecins ne purent déceler en Kabe qu’”un besoin maladif de surmonter les murs”. (...)

Kabe quitta la clinique. Au total, il sauta quinze fois. Quand on l’interrogeait, on ne tirait de Kabe que cette réponse :

“Quand tout est calme à la maison, et que dehors tout est tellement gris et brumeux et que rien ne se passe alors je me dis : “Tiens, saute donc encore par dessus le Mur.”


Extrait : “Le sauteur de Mur” Peter Schneider



Je ressens un attachement particulier pour ceux qui, poussés par un vent fou, vont à l’encontre des comportements attendus et révèlent la relativité de nos vérités bien établies. Leur sens impropre de la réalité me réjouit...

04/03/2010

Illusion







A force de prendre le mur pour horizon, on finit par perdre le sens de la réalité...




Berlin, Prenzlauer Berg, février 2010

27/02/2010

Mirage

Berlin, février 2010


Le mur parcourt l'imaginaire de la ville. Il se dresse au coin des rues, son absence comble le vide.


25/02/2010

Dos au mur

Berlin, février 2010


Je colle au motif et deviens paysage.





24/02/2010

Yawolh


Hamburger Banhof, Museum für Gegenwart, Berlin, février 2010


Les musées d’art contemporain sont des parcs d’attraction pour les grands enfants, ma fête foraine à moi.

22/02/2010

Cimaise



Rouge mur, Berlin, février 2010


Jadis, il me fallait toute une logistique pour être exposé. Aujourd'hui, je vais à l'essentiel.

03/02/2010

Affaire d'état

Oreillers, Budapest

Ma pensée n’est pas conforme. Je ne découpe pas les catégories selon les pointillés : je suis incapable (et convaincu que c’est une constante universelle masquée par la raison des plus forts) de définir les éléments du discours : individu, existence, problème, question, intérêt ... Ce sont des boîtes qui débordent de non sens et je refuse de piocher dans la caisse pour rendre les bons comptes en fin de moi. C'est comme ça, oui.

30/01/2010

...et toujours, les mots.




Indifférent à l'agitation du monde, je poursuis le relevé des mots oubliés sur les murs de la captivité.

* Rapport sans rapport.

* Partage sans partage.

* Communauté sans communauté.

* Désir de franchir la distance infinie et irréductible.

* Proximité des lointains.

* Contact de ce qui n’atteint pas.

* Confusion et malentendu, charme et désastre.

* Déclinaison hors conjugaison, sans temps ni personne.

* Sautillements sur un pied d’égalité.

* Absence de mise à l’épreuve.

* Accès à un monde sans épaisseur.

* Imposition d'un présent qui ne peut rien assumer ni entreprendre.

* Disparition de la scène.

* (Re)constitution imaginaire du corps social.

* Séduction à distance.

* Dévoilement de l'ami inconnu.

* Incitation à rejoindre un cercle.


24/01/2010

Embarras...

Cuisine, dimanche 24 janvier 2010 (reconstitution)

Ce matin, comme chaque fois avant de courir, j'ai privilégié les céréales aux tartines.
J’aime bien composer la table du petit déjeuner comme une nature morte. Les couleurs sur le bois, serviette, bol, la petite assiette pour le fruit, pomme ou poire, le grand verre pour l’orange. La boîte bleue des graines, le blanc du lait, le noir du café, la lumière sur la cuillère. Je fais ça comme on joue aux cubes. Une fois assis, je me mets à la chimie : un fond de lait dans lequel je verse quatre (ou cinq) cuillérées bombées de fromage blanc, je touille, dans le sens contraire des aiguilles d’une montre, jusqu’à obtenir une matière homogène, entre liquide et solide, onctueuse. J’ajoute une pluie (une averse) de graines en tous genres et hop.
Le rituel avait été parfaitement respecté ce matin, tout se passait exactement comme il se doit, j’avais juste, impression vague, trouvé une légère différence dans l’intensité de l'effort à fournir pour effectuer la mixture. Ensuite, comme on papote beaucoup, j’ai avalé (je mâche peu, pas assez paraît-il) sans y penser. Enfin, pour être tout à fait sincère, j’ai pensé : “ tiens, tu vois, il est moins bon en petit pot“(d’habitude, je prends des gros pots), mais devant le ridicule évident de la remarque, j’ai reculé et bu d'un trait le café que j’ai trouvé très bon et j'ai dit : “il est bon le café ce matin”. Elle a pas répondu, elle regardait fixement le pot qui était toujours sur la table. Elle a pouffé, m'a dévisagé et dit " Tu as mangé ça ? “. Ensuite, elle a absolument voulu calculer la quantité de gras que j’avais ingurgité... Alors j'ai quitté la table, et maintenant je suis tout barbouillé.



Cuisine, dimanche 24 janvier 2010 (reconstitution, suite)

Pour celles et ceux qui s'étonneraient d'une telle confusion, j'ai aussi reconstitué la scène :


23/01/2010

Chers amis...


Ce matin, en courant dans la montagne, je la cherchais encore : l’image. Comment illustrer, traduire cette forme donnée à l’amitié que nous pratiquons ici ? Quand elle s’est présentée, j’ai souri (je suis comme ça).
Il faut dire. Ce concept, à force de l’étendre, de l’étirer en tous sens, finit par sortir du champ de la compréhension. Même en acceptant qu’il ait un centre, des cercles périphériques et des bords flous, difficile de faire entrer tout le monde dans la cible.
Alors. Une question : quelles images, mots, expressions, comparaisons, typologies, catégories... utiliseriez-vous pour décrire nos nouvelles amitiés ?

(Il s'agit toujours et encore de ce satané Facebook, bien sûr )

20/01/2010

Facebook


Détaché du corps déposé devant le mur, Je s'aventure à errer dans la pâle lumière. Il ne se passe rien, la vibration relève du surnaturel. Le temps et l’espace ne le retenant plus, Je s’imagine, danseur, étoile.

17/01/2010

Au rapport (1)


200 cents, chiffre rond.
Jour et heure de départ : dimanche dix-sept janvier deux mille dix, seize heures et des poussières...

Relevé : Facebook

Hommes : 88
Femmes : 112

In Real Life : 63
In Virtual Life : 138

Les catégories IRL et IVL sont discutables et poreuses. On pourrait ergoter jusqu'au bout de la nuit sur des questions du genre : suis-je plus proche d'un inconnu avec qui j'entretiens quotidiennement des échanges que d'un ami que je n'ai pas vu depuis longtemps ?.. Existe-t-il un modèle commun aux deux mondes ou la nature même de la relation appartient-elle à deux genres (opposés, complémentaires, superposés..) ? Comment définir des degrés d'intensité quand les repères sont invisibles ? S'il est facile de mesurer l'attachement dans le cercle de proximité vitale, le calcul devient vite très difficile dans les autres sphères. Le plus troublant réside dans l'évaluation de la réciprocité de la relation sans présence, le point virtuel qui marque la rencontre et l'échange n'ayant pas de coordonnées, il est impossible à situer. Et pourtant...


15/01/2010

.../...


L'idée a fait son chemin. Impossible de résister. C'était écrit : "... soit un total de deux cents chiffre rond. Parents proches et lointains ou amis plus ou moins beaucoup en principe se connaissent... *" Qui seront les six derniers ?

*Le Dépeupleur , S.B.

12/01/2010

En travail


Les commentaires sont fermés. Cette décision marque la volonté de faire passer la parole par une autre voie. Une variation dictée par la modification de la structure d'accueil, pourrait-on dire...

06/01/2010

Confusion



Je cherche à installer un nouveau dispositif qui prenne en compte le changement. J'ai subi un renversement qui modifie ma structure. C'est Caillou, devenu personnage principal, qui a décidé de s'installer sur Face Book. Rapidement, il a compris que c'était la place de son autre moi, celui qui l'avait inventé, celui qui porte le nom d'origine, c'était à lui de s'afficher sur le profil. Caillou s’amusait même à l’idée de le regarder se dépatouiller dans cette expérience. Un juste retour des choses, en quelque sorte. Eric l'avait bien mis dedans. Ce qu’il ne savait pas, c’est qu’en déplaçant le centre, il risquait de disparaître, qu’il n’avait pas le corps pour jouer à ce je.