29/01/2011

Hom





dedans, les questions, 
dehors, le néant, 
au milieu, les visages, consolation,
et le langage, distraction




24/01/2011

Agora

Piazza del Popolo, Roma


Comme mes contemporains, je flâne, chaque jour, des heures sur la Nouvelle Place du Peuple...

12/01/2011

C'est dit


Roma, décembre 2010


C'est en suivant le sens des mots qu'on arrive à l'essence du monde, et ça, ça me laisse rêveur...


10/01/2011

My new friend

Rome, décembre 2010


Il m'a fait une request quand je suis passé près de lui, il n'est pas difficile en amitié, il suffit d'entrer dans sa zone de développement économique pour qu'il tente le rapprochement. Il fait ça toute la journée, nouveau gladiateur dans sa panoplie lustrée de retraité fatigué. Toujours est-il qu'il fut bien surpris quand j'ai mis mon foulard et passé mon bras autour de son cou, je l'ai bien senti, confus, troublé. Avec l'épée en plastique qu'il m'avait prêtée et mon masque, je l'avais déstabilisé, pris le pouvoir sur Rome.


05/01/2011

Bonjour Daniel



Cher Daniel,


Le temps ne s'écoule que pris dans la matière, c'est le réel qui lui donne sa forme achevée. 
Ce matin, ton commentaire, anonyme, attira mon attention, il venait d'arriver sur la page d'un blog abandonné depuis des années... Il était signé Daniel. Je ne connais de Daniel ni dehors ni dedans... Tu es arrivé donc là, va savoir comment, et, tapotant sur ton clavier, quelque part, tu as laissé cette trace, minuscule, invisible. Etonné par ton insolite présence, je suis resté sur la page et j'ai relu ce billet oublié et ses commentaires. J'ai souri et j'ai pensé que ça pourrait faire l'objet d'un billet.



Machine à remonter le temps :




(Bon, en fait, je connais des Daniels, mais ça ne peut pas être eux, ils sont trop sérieux pour fréquenter ces lieux de perdition...)

03/01/2011

Bis

Rome, décembre 2010


Il n'est pas exclu qu'un entraînement régulier ne permette pas d'augmenter sensiblement la résistance à la pesanteur.

02/01/2011

Hop

Rome, décembre 2010


Le temps se passe en nous et, inlassablement, nous tenons le compte : heures, mois et années. Apprendre à compter, c'est renoncer à la joie et à la peine infinies. Il reste alors, à notre portée, les instants dérobés, ceux pendant lesquels nous résistons à la gravité du monde et profitons de la légèreté de l'être. Je vous souhaite de les multiplier cette année.