11/10/2017

Il est encore temps...




Retraité de la fonction publique. Je ne fonctionne plus publiquement.  Je suis obsolète.
(Il est intéressant de noter comme un mot peut réduire l'être au néant...)

Livré à soi-même, l'ennui guette. On peut le remplir en s'agitant dans tous les sens, comme le font les adultes ou en profiter pour donner corps à des rêveries adolescentes.

Le temps qui était dur et s'articulait en segments rigides, qui maintenait l'être en tension, le pressait de toutes parts, s'est brutalement relâché. Il est devenu élastique, mou, malléable. Il nous triturait, nous torturait, c'est maintenant nous qui lui donnons sa forme, il ne résiste plus. Le langage commun le dit bien "on se la coule douce".