04/10/2019

Ben voyons






Cette nuit, je courais sur les sentiers de la Sainte victoire. J’étais léger comme dans mes meilleurs jours. Je sentais la stabilité de mon pied à chaque impact sur les cailloux, les muscles qui se contractaient pour lancer la foulée suivante. Un vent doux régulait ma température, j’avais le soleil dans le dos, j’exultais... Mais, subitement, j'ai réalisé que je n’avais pas le droit de courir, que cela m'était strictement interdit, pendant quatre mois. J’ai hésité un instant, arbitré entre «mais ça va là» et «non il ne faut pas» et je me suis mis à marcher. A ce moment précis, je me suis réveillé, le coeur palpitant, et j’ai réalisé que je rêvais ...