24/04/2010

Voyage



New York, avril 2010

Il collectionnait les joies minuscules comme d’autres les douces illusions. Quand il revenait, il ne racontait rien. Avant, il avait essayé, il s’agitait, les yeux, les mains, mais, insensiblement, devant les moues désabusées, il avait restreint puis éteint les manifestations de ses enthousiasmes enfantins. Comment expliquer qu’il venait de traverser l’Atlantique pour poser, un instant, son derrière dans le fauteuil d’un vieil hôtel de la vingt troisième rue ?


New York, avril 2010