Rattrapé au coin de la rue par l'indicible présence de l'histoire, j'ai écouté les murs, j'ai relevé les lignes, les taches, je n'ai rien touché ni retouché, juste découpé des morceaux, minuscules traces illisibles de l'aventure invisible qui nous relie ...
Mes textes sont hors-je. C'est la forme du vide que je mets en scène, c'est la parole qui résonne dans ce vide que je recopie, c'est le mystère de la singularité que je traduis d'une langue qui m'est étrangère.