(dans le désordre, presque...) Fishturn, Varna, Dimitri, Katy, Joruri, Alméria, Fée d'hiver, Sheena, Corrine, Tifenn, Fox, Coyote, Bridget, Tyrane, Magwann, Pingouine, Topaze, Juillev, Kintana, Cult, Charlotte, Sylvie, Melo, Sil, Valserine, La petite grenouille, Mijo, Opaline, Odile, Malvina, Menfin, If6, Cantabile, Marie, Kalamity Hell, Amaryllis, Elleva, MrsClooney, Angelina, Well, Pixel Bleu, Zamomi, e-cedric, Sergio, Phé-raileurs, Christ.ian, Sil, Molécules, Lel, Toutaubord... et SylpheLisse.
Vos passages et vos messages ont enchanté Caillou toute l'année.
... et pour preuves, ce que vous lui avez fait dire :
Je voyage de nulle part à nulle part, le plus léger possible. Je promène ma peau, n'attendant rien, comblé par l'inespéré.
Avoir un grain ajoute à la beauté.
Ici, nous sommes sans visage, ailleurs derrière un masque, qui nous a déjà vu ?
Finalement, "être" n'est peut-être pas le bon mot, il nous entraîne sur une voie sans issue, nous fait nous retourner sur nous à en perdre la tête.
La naïveté comme prélude à l’humilité.
L'équilibre, c'est le mouvement sans la chute...
Les mots sont des bonnes blagues faites aux sens, le mot "rêve" n'existe
que dans nos songes..
Nous partageons des mondes parallèles qui n'en finissent pas de se croiser.
J'aime quand le réel me saisit et me fait taire.
Je suis obscur. Je chercher à dire quelque chose malgré les mots. J'essaie de déplier ce motif sans le déchirer.
Les chats, comme les ombres, ne disent pas leur vrai nom.
Je râcle les parois, et, avec les débris, je barbouille des figurines. Je fais ça sans conscience, sans volonté. C'est l'autre qui parle, pas moi.
Au royaume des ombres, chacun tient la même place...
Je ne me lasse pas de cet entredire, cette douce et légère onde de chaleur, humaine.
Une chaise vide illustre notre condition : le signe de l'éventuelle présence.
Les ombres sur la scène et nos silences qui la traversent.
Nous sommes condamnés à errer, de la caverne à la clairière.
Je m'interroge toujours sur cette raison qui nous fait croire que nous sommes des hommes.
Je préfère les fous, ils me rassurent, ils nous laissent une chance.
L'écoute, en forme de prière, favorise l'entente, silencieuse.
Je voyage hors du temps, je relie des points qui dessinent la carte de mon monde.
J’efface presque tout le texte, je ne laisse que l’énigme...
Je n'ai pas d'idées, je démonte le langage, et regarde les morceaux qui bougent encore...
Je trace des cercles pour inventer l’idée du centre.
Nous sommes nés de l’écume...
Je suis sans intention, sans but, je ne cherche rien, je m'étonne et m'amuse d'un rien. Je m'occupe, sagement.
Terre, dimanche, deux simples mots pour dire déjà toute l'étrangeté du monde.
Pour échapper à l'anéantissement sans abandonner son âme, il faut, je crois, accepter la représentation, le spectacle, paraître est moins mortel qu'être.
Aujourd'hui, je ne me souviens plus de mon ancienne manière de penser...
Je m’amuse, en noir et gris, parce que c’est ma nature.
Je me plie, me déplie, me replie, je me range, m'arrange et me dérange...
Ici, nos mondes perceptifs sont absolument non communicants et cependant parfaitement accordés alors que de l'autre côté, dehors, ils sont hypercommunicants mais partiellement, voire totalement, désaccordés.
.../...
Voilà, c'était bien, vraiment, très... merci, donc, et bonne année.
30/12/2008
29/12/2008
Waouh
28/12/2008
Zoo
26/12/2008
et oui...
Contretemps
J’étais assis à ma place, j’avais sorti mon livre, Sphères, mon crayon et je choisissais une liste sur l’Ipod quand la conversation de mes voisines a retenu mon attention. Le langage parlait tout seul. Il n’y avait ni sens, ni nécessité, pas de réflexion, d’enjeu, d’esprit ou de message, rien, juste du langage devenu habitude, robinet mal fermé. Je le voyais passer d’une bouche à l’autre.. et quand, fatigué d’épuiser les têtes qu’il occupait, il s’est enfin arrêté comme il avait commencé, sans raison, j’ai ouvert mon livre.
(J’avais noté ce truc dans le carnet brun, le six juillet, voilà, mais n'allez pas vous imaginer que je dis ça parce que c'était des filles...)
23/12/2008
Death Valleys
Ces points sont situés aux confins de l'humanité, l'enfer, côté culture, côté nature. Ils délimitent la fin du monde. Il n'y a pas d'au delà. Une fois atteints, on ne peut pas continuer, il faut revenir, retrouver les lieux communs, la foule futile et reprendre, troublé, sa place parmi les hommes...
( Je ne voyage pas, je parcours des lignes imaginaires qui croisent des points de la planète)
22/12/2008
20/12/2008
14/12/2008
13/12/2008
11/12/2008
10/12/2008
07/12/2008
C'est dimanche...
05/12/2008
Blog ?
04/12/2008
...
Je n'écris plus rien, ou si peu, mais n'allez pas croire que je reste le bec fermé à regarder passer les nuages. Non, ça gargouille, mais j'ai la flemme de mettre dans l'ordre, une grosse paresse, un énorme à quoi bon. Souvent, je m'agite et je parle, je dis des choses qui m'étonnent quand je les écoute, je suis le premier surpris par ce qui sort par ce trou là, idées insensées, prophéties, analyses précises ou délirantes... le plus souvent, c'est très confus, ça sort par hoquets, une constipation mentale, des bruits, infect... bon, je sais plus ce que j'étais venu raconter, et bien, voilà, qui est encore plus surprenant, ce matin, très tôt, je lisais un texte sur ce photographe schizophrène, Nebreda, qui se couvrait d'excréments, et l'auteur de l'article de trouver que le caca c'était un des rares sujets (objets ?) qui restait tabou dans nos sociétés, et ça m'a fait penser à Piero Manzoni qui expose dans les plus grands musées du monde des petites boîtes de conserve contenant le produit de ses défécations... Voilà, voilà, et ben, y fait déjà nuit, c'est l'hiver, on dirait.
Inscription à :
Articles (Atom)